Lecture: La Florisane (présentation)



La Florisane, de Pierre Roudy
Pierre Roudy
Nationalité: France
Naissance à Angoulême, le 19/11/1927
Mort à Paris, le 24/08/2012
Biographie:
Pierre Roudy, romancier, dramaturge, essayiste, a enseigné au Lycée Louis le Grand, à l'Ecole de journalisme, et a dirigé pendant vingt ans l'école de théâtre de la rue Blanche. Sous sa direction ont lieu, d'une part une profonde refonte des grilles pédagogiques, d'autre part la recherche et l'acquisition d'une salle de spectacle faisant cruellement défaut à l'établissement à cette époque. Il a notamment publié des romans. Il a dirigé une collection chez Magnard de pièces de théâtre pour la jeunesse, et a publié de nombreuses pièces pour enfants.
Pierre ROUDY a été vice-président de la Société d'Histoire du théâtre. Il a été aussi l'époux de l'ancienne ministre Yvette Roudy.
Les obsèques civiles ont eu lieu au cimetière Montparnasse à Paris.

Ouvrage:
Romans
L’Espoir au clou (Ed. Julliard, 1960).
La Florisane (Ed. Flammarion, 1967).
Et nous verrons la mer encore (Ed. Magnard, 1974).
Le dernier loup (Ed. Magnard, 1977).
Et l’homme tua la femme (Ed. Les Éditeurs Français Réunis, 1980).
Chroniques d’une enfance éperdue (Albin Michel 2007)
Biographies
Théophraste Renaudot, (Éditions du Bord de l’Eau)
Chamfort, (Éditions du CapBear)
Vauvenargues, (Éditions du CapBear)
Fabre d’Eglantine, (Éditions du CapBear)
Adaptations théâtrales, radiophoniques, etc.
Racines, d’A. Wesker (Maison de la Culture de Bourges).
Les Quatre saisons, d’A. Wesker (Ed. Gallimard).
Où vivrez-vous demain, de M.S. Fellows (Avant Scène).
Une vingtaine de pièces dont certaines traduites en japonais,
d‘autres en russe.
Théâtre
La Chasse est finie, Théâtre Jeunesse (Ed. Magnard).
Le Numéro, (L’Avant Scène)
Elle était rousse (L’Avant Scène)
Les oeufs à la moutarde (L’Avant Scène) trad. en anglais et en russe.
Nouvelles à dire, monologues pour la scène (Ed. Librairie théâtrale).
Les Indiens, (Maison de la Culture d’Angers) trad. en japonais
Florisane, adaptation théâtrale du roman (Acte Sud)
Voleur d’âmes, série de sketches pour la scène (Ed. du Club Zéro)
Théâtre en langue anglaise (réalisations)
Pardon me Helen, (Lunch Theatre Piccadilly)
Watch on the Works, (The Questors theatre Londres)
sous le nom de Dowrie Pryer : Short Plays, volume 1 et
Short Plays, volume 2 (Ed. Bertrand-Lacoste, 1995)

Sources:

L’oeuvre a été publié en 1967 chez Flammarion.
Elle est formée de 47 parties ou chapitres. Chaque partie parle d’um moment des vies des personnages principaux (Lionel et Viviane).
On ne mencione pas l’époque, mais on sait qui a été pendant l’ccupation de la France par l'Allemagne grâce à quelques pistes dans le propre texte.
Cette occupation a arrivé depuis juin 1940 au août 1944 et a été situé au nord et au ouest de la France (zone occupée par les Forces armées du IIIe Reich).
Le pays se trouve inféodé à l'Allemagne nazie. Comme tous les pays occupés, la France fait l'objet d'un pillage économique, humain, financier et même territorial (annexion de facto de l'Alsace-Lorraine). Le régime de Vichy, qui s'oriente rapidement vers une politique de collaboration, soutient la politique de lutte contre la Résistance et mène de manière autonome la persécution des Juifs, puis contribue à leur déportation en Allemagne et en Pologne. Cette situation de soumission s'accentue lorsque, en novembre 1942, la zone Sud est occupée, à la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord française (Maroc et Algérie).
La vie en France sous l'Occupation allemande se caractérise par la pénurie et par la répression.

Les Juifs

Dès le début de l’occupation, le régime de Vichy qui était désireux de garder le contrôle de l'administration des Juifs français, édicte un Statut des Juifs assez proche de celui pris en zone occupée par les Allemands. En particulier, il les oblige à se faire recenser, leur interdit de travailler dans certains secteurs sensibles comme la presse, la fonction publique, l'enseignement... Quelques-uns sont laissés en fonction avec un emploi contractuel, ou reclassés dans des services moins visibles. Le port de l'étoile jaune ne leur est pas imposé, mais tous les papiers d'identité doivent porter la mention « JUIF », « un tampon à l'encre rouge de 1,5 centimètres de large sur 3,5 de long7 ». De plus, on retire la nationalité française aux naturalisés depuis 1928, ce qui permet de déclarer « apatrides » ces ex-français.
En zone occupée, les lois allemandes obligent les Juifs à porter l'étoile jaune. À Paris, ils sont également contraints d’emprunter la dernière voiture du métro.
Puis, les rafles organisées par les services et les forces allemandes, avec l'aide de la police française, se succédent, d'abord en zone occupée, puis en 1942 en zone libre après l'invasion de celle-ci par les forces d'occupation allemande. Au total, 75 000 Juifs, soit le quart de la population israélite présente en France à la veille de la guerre, disparaissent dans les camps de la mort nazis.
            Examples:
                        - à la page 71: M. Ducrest a été convoque à la Kommandantur. “On lui a remis des étoiles jaunes”.
                        - à la page 75: les allemandes ont dit que M. Ducrest étaint juif, mais il a dit que non, que sa femme l’était. Mais ils ont dit que “aux yeux du Reich, vous êtes juif”.

Le manque de nourriture

Les problèmes de ravitaillement touchent rapidement les magasins français qui manquent de tout. Face à ces difficultés de la vie quotidienne, le gouvernement répond en instaurant les cartes de rationnement et autres tickets d'alimentation avec lesquels on pouvait se procurer les produits de première nécessité alimentaire (pain, viande, poisson, sucre, matières grasses, etc…) ou non-alimentaires (produits ménagers, vêtements, etc…). Même le tabac et le vin furent rationnés. Chaque Français était classé par catégorie en fonction de ses besoins énergétiques, de l'âge, du sexe et de l'activité professionnelle de la personne. Chacun recevait alors la ration en rapport à la catégorie à laquelle il appartenait.
            Examples:
-          à la page 121: cartes d’alimentation (rations per personne);
-          à la page 122: Un jeune garçon trombe Laniel. Son frère produit des faux tickets.

Dans le roman, on peut observer l’usage du discours indirect libre, c’est-à-dire, lequel où le voix du narrateur et des personnages se mélangent.
-          Examples:
o   à page 13, dernier paragraph
“Un café. C’est vrai. Il y ferait moins froid. Mais il fraudrait consommer. Consommer. Quoi? Et avec quell argent? Après tout, elle a bien fait de ne pas venir. C’est drôle; je n’y avais pas pensé. Si elle était venue… Si elle venait maintenant? (…) [La vendeuse] regarde autour d’elle. Elle sourit. Elle sourit à travers Laniel.”
o   à page 126, dernier paragraph
“Laniel remonta au deuxième. Il s’assit sur la dernière marche. Qui sait si elle n’est pas déjà prête à partir? Il appuya as tête sur l’arête du mur e la fit pivoter de droite à gauche.”

Source: 

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